Hommage de La Poste à Pierre Mauroy


Le 27 juin 2016, La Poste a émis un timbre à la mémoire de Pierre Mauroy. Créé par le graveur Claude Andréotto d’après une photographie de D. Rapaich, photographe à la ville de Lille, il présente un format de 30 mm x 40,85 mm et une valeur faciale de 0,80€.  Imprimé en taille-douce, il a été tiré à 800 000 exemplaires.

Le timbre a été vendu en avant-première les vendredi 24 et samedi 25 juin 2016 :

  • au bureau de poste de Lille République Place de la République à Lille
  • à la salle des réunions de la mairie de Cartignies (Nord), la commune natale de Pierre Mauroy
  • à la boutique Le Carré d’Encre à Paris13 bis rue des Mathurins, 75009 Paris.

Depuis le 27 juin 2016, il est vendu dans certains bureaux de poste, au Carré d’Encre et sur le site Internet de La Poste.  Il est également possible de s’adresser par correspondance au service Clients de La Poste BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09.

Dans son document de présentation, La Poste a ainsi résumé le parcours de Pierre Mauroy :

« Né le 5 juillet 1928 dans le Nord, Pierre Mauroy, fils d’un père laïc – directeur d’école, issu d’une famille de bûcherons – et d’une mère catholique pratiquante, a gardé toute sa vie le goût pour l’ouverture et le rassemblement.

En 1951, il cofonde la Fédération nationale des clubs de loisirs Léo-Lagrange, organisation d’éducation populaire, qui connaît un immense succès. Parallèlement à sa vie politique, il devient professeur d’enseignement technique en région parisienne.

Homme de parti, il a très tôt voulu s’ancrer dans le Nord où il occupe divers mandats et devient maire de Lille en 1973. Cet homme de conviction se rapproche en 1965 de François Mitterrand qui en 1981, élu président, reconnaissant les qualités et la loyauté de Pierre Mauroy, en fait son Premier ministre.

À ce poste, qu’il est le premier socialiste à occuper sous la Ve République, Pierre Mauroy se fait un devoir de mettre en œuvre le programme du président. Il quitte le gouvernement en 1984 et réintègre la mairie de Lille dont il demeure l’édile jusqu’en 2001. Resté influent dans son parti qu’il dirige de 1988 à 1992, respecté de ses adversaires politiques, il laisse à sa mort, le 7 juin 2013, le souvenir d’un bel humaniste ; »